Messages clés — Étude nationale TUN-PREDIAB

1. Le prédiabète est extrêmement fréquent en première ligne

63,3 % des consultants adultes sont prédiabétiques, dont 50,3 % avec une HbA1c ≥ 6 %.

👉 En pratique : un consultant sur deux présente un prédiabète.

2. Le prédiabète apparaît très tôt — dès l’âge de 30 ans

Le risque atteint :

• 66 % dès 30 ans

• 67 % dès 35 ans

• 68,5 % dès 40 ans

👉 Le dépistage devrait idéalement commencer avant 35 ans.

3. Le terrain familial est le déterminant prédictif principal

L’antécédent familial de diabète de type 2 au premier degré est le facteur familial le plus fortement associé au prédiabète.

4. Une surcharge pondérale massive, pivot du risque métabolique

Quatre consultants sur cinq présentent un IMC ≥ 25 kg/m², et près d’un sur deux est obèse.

👉 Parmi les sujets prédiabétiques, un patient sur deux présente un surpoids, confirmant le rôle clé du poids dans la dysglycémie.

5. Hypertension, dyslipidémie et prédiabète : une triade extrêmement fréquente

• 3 hypertendus sur 4 sont prédiabétiques.

• 2 dyslipidémiques sur 3 présentent un prédiabète.

• Les pressions systolique et diastolique sont significativement plus élevées chez les sujets prédiabétiques.

• Une meilleure maîtrise du profil lipidique améliore la glycémie.

6. Comorbidités à haut risque (≥ 75 %)

Chez les patients ayant une maladie cardiovasculaire, une hypothyroïdie, une hyperuricémie, une insuffisance rénale, un SOPK ou un antécédent de diabète gestationnel ou de macrosomie fœtale,

👉 le taux de prédiabète atteint 3 patients sur 4.

7. Les habitudes de vie altèrent directement l’équilibre glycémique

La sédentarité, le tabagisme, la consommation d’alcool, une alimentation déséquilibrée et les troubles anxio-dépressifs détériorent significativement le bilan glycémique.

8. Les comportements protecteurs sont efficaces et accessibles

Une activité physique régulière (≥ 150 minutes par semaine selon les recommandations internationales)

et une alimentation structurée (repas réguliers, limitation des farines, apport en fibres, protéines et lipides de qualité)

améliorent clairement la glycémie.

9. Une stratégie réaliste pour réduire le risque chez les sujets insulinorésistants

L’association d’une activité physique régulière et d’une structuration alimentaire contrôlée peut stabiliser ou améliorer le statut glycémique chez les sujets à risque.

10. Compléments alimentaires : usage faible et non encadré

Le recours aux compléments reste limité, souvent sans conseil médical et sans recommandations standardisées.

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